A La Grand-Combe dans le Gard, le club local de bras de fer sportif organisait samedi 6 juillet une grande compétition qui réunissait les meilleurs athlètes du pays. L’occasion de vous faire découvrir ce sport en plein développement, sous l’égide de la Fédération Française de Force.
On a presque tous déjà joué au bras de fer avec des amis mais attention ici on ne joue plus. Il s’agit bien d’une compétition sur table officielle, et les arbitres veillent au bon respect des règles.
« Ce qu’il faut c’est vérifier à ce qu’il y ait bien le centre de la table au niveau des poignets, les épaules parallèles, le contact avec la poignée, quelle que soit la forme de la main tant qu’il y a un contact entre la main et la poignée, c’est bon. Et au Go en fait, les athlètes peuvent faire ce qu’ils veulent, bouger les épaules, glisser le coude sur le PAD, il ne faut juste pas que le coude se lève du pad« , explique Raphaël Blin, arbitre international de bras de fer sportif.
L’évènement réunit une cinquantaine d’athlètes, appelés « ferristes », qui combattent par catégorie de poids. Les musculatures sont impressionnantes, mais elles ne font pas tout.
Je vais combattre bras gauche contre François et après j’ai une vendetta bras droit contre Hercule, ça va être… ça va être sport.
Josef LoveiAncien champion du monde et champion d’Europe.
Comme souvent dans un duel, les esprits peuvent s’échauffer, et la tension monter d’un cran, mais elle redescend aussitôt la fin du combat.
« Ce qu’il se passe à la table reste à la table, moi j’ai vraiment beaucoup de respect pour mon adversaire qui est très expérimenté qui est très fort, pas fort sur les mêmes axes que moi du coup on a eu une très très belle bataille », conclut Hugo Prunier, « Ferriste ».
Parmi les spectateurs, des passionnés, mais aussi quelques curieux, et surtout curieuses.
« Des charmants jeunes hommes bien baraqués. Mais bon, je ne jouerais pas contre eux », sourit une jeune femme.
Écrit avec Tristan Vyncke.