Ce dimanche 28 avril au cimetière Neuf à Béziers. Avec des prises de parole, Mme Véronique Vieux, fille de déportés, M. Melchior Munoz président de l’association Tsiganes, M. Robert Ménard, maire de Béziers, président de l’Agglomération Béziers Méditerranée. Lecture du message ministériel par M. Jacques Lucbéreilh, sous-préfet de Béziers, mémoire des disparus des principaux camps de l’horreur, cités par Mme Perle Gautier de l’office du tourisme, sur la musique de Sarabande de Jean-Sébastien Bach. Discours du maire de Béziers Nous sommes aujourd’hui rassemblés pour nous rappeler l’horreur. L’horreur de la déportation. L’horreur de ce que fut la découverte des camps. Des camps de concentration, des camps de la mort. Avec la chute du régime nazi, le pire de l’humanité s’est révélé derrière des fils de fer barbelés. Il ne faut jamais l’oublier. Il ne faut jamais oublier que pendant tout son règne, Hitler a élaboré, coordonné, planifié la déportation de ses opposants, des Juifs, des résistants, des tziganes, des homosexuels. Comme il ne faut jamais oublier qu’en France, les nazis ont reçu l’aide du gouvernement de Vichy. Les conséquences de cette politique ont été terrifiantes. Des millions de morts. Une multitude de vies anéanties. Des corps, des âmes brisés. Des survivants en loque. Des spectres sortis d’un monde de coups, de cris, de pleurs, d’épouvante. Et puis on a découvert que l’homme pouvait surpasser le Diable. On a découvert les chambres à gaz. Où des familles, où des enfants ont été jetés, entassés, exterminés. En leur faisant croire qu’ils allaient à la douche… qu’ils allaient à la douche.
GS
https://www.lepetitjournal.net/34-herault/2024/04/29/journee-nationale-de-la-deportation-9/
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