17 janvier 1992
Le tribunal correctionnel de Lille a condamné un cadre d’une entreprise du bâtiment à trois mois de prison avec sursis et 11000 francs d’amende pour des faits de harcèlement sexuel. La plaignante, une standardiste de 21 ans en contrat à durée déterminée, a subi pendant quatre mois les mains baladeuses et les avances incessantes de son supérieur hiérarchique. Mais hier l’accusé était poursuivi pour attentat à la pudeur avec contrainte, car la nouvelle loi relative au harcèlement sexuel, votée le 2 décembre dernier, n’est pas applicable. Interview de Sylvie, la plaignante, qui espère que son procès incitera les autres victimes de harcèlement sexuel à briser la loi du silence qui entoure souvent ce genre d’affaire.Commentaire sur images factuelles hier au palais de justice de Lille. Interview de Brigitte SERGNI, avocate de la victime, sur sa plaidoirie, le fait qu’elle ne pouvait pas plaider le harcèlement sexuel. Interview d’Isabelle LAPEYRONIE, avocate de l’Union des femmes françaises (partie civile) sur les éléments permettant de qualifier les faits de harcèlement sexuel, notamment l’absence totale de consentement de la jeune femme. Images d’archive INA
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