La 16e édition de la Coupe du monde, programmée au mois d’octobre 2021 et décalée pour cause de crise sanitaire, commencera samedi en Angleterre pour les seize nations représentées.
Enfin. La Coupe du monde est de retour, cinq ans après le sacre des Australiens sur leurs terres. Une édition qui devrait rencontrer un gros succès populaire. Les réceptifs de phases finales et des rencontres de l’Angleterre sont pleins depuis un an et malgré la forte crise économique, les places se sont rapidement vendues pour les “gros matchs”. L’Angleterre est attendue au niveau de l’organisation de son événement. Rappelons que c’est la France qui accueillera la prochaine édition, en 2025.
Pour cette 16e édition, les Kangourous (onze titres) s’avancent encore et toujours comme les grandissimes favoris. Josh Addo-Carr, Daly Cherry-Evans, Nathan Cleary, James Tedesco, Cameron Murray, Latrell Mitchell ou Cameron Munster pour ne citer qu’eux, font partie des meilleurs joueurs du monde aujourd’hui. Mal Meninga n’a eu que l’embarras du choix pour désigner ses vingt-quatre Vert et Jaune. Si les spécialistes sont unanimes à ce sujet, il reste les outsiders, à commencer par l’Angleterre du capitaine des Dragons, Sam Tomkins. Chez eux, les Anglais seront sous pression après la finale perdue en 2017. Mais ils seront rapidement fixés, puisque la rencontre inaugurale de cette édition mettra aux prises, à Newcastle (samedi 15 octobre, 15 h 30) l’Angleterre aux Samoa. Les Océaniens ont les joueurs pour filer eux aussi dans le dernier carré, avec leurs six stars des Panthers de Penrith qui viennent de gagner la NRL, dont Jarome Luai, Brian To’o et Stephen Crichton.
Derrière ce trio de tête, le Tonga, armé XXL devant, et la Nouvelle-Zélande complètent le wagon des favoris aux demi-finales. La star du Tonga, Jason Taumalolo, mais aussi ses compatriotes, David Fifita, Daniel Tupou et le futur pilier des Dragons, Siosiua Taukeiaho, peuvent être de redoutables concurrents à la bagarre. Il y a donc cinq prétendants au dernier carré, que les Fidji, les îles Cook et le Liban rêvent également d’accrocher. La Papouasie-Nouvelle-Guinée et la France ambitionnent de se hisser en quart de finale. À noter que dans la poule C, l’Irlande peut créer la surprise face au Liban. Enfin, la Jamaïque, la Grèce, l’Italie, le pays de Galles et l’Écosse, passés par les phases de qualification, possèdent les effectifs les moins expérimentés sur la scène internationale.
Dix-huit Dragons catalans à la Coupe du monde
Il reste maintenant le jeu du contexte, des surprises et des révélations comme le Liban et les Fidji en 2017. Assurément des joueurs vont se révéler, d’autres vont passer à côté du rendez-vous, sachant que de nombreux clubs de Super League attendent le début de cette Coupe du monde pour boucler leur recrutement. C’est le cas des Dragons catalans qui doivent encore attirer deux trois-quarts centres étrangers. À ce sujet, les Dracs sont le deuxième club le plus représenté au monde avec dix-huit de leurs joueurs dans cette compétition derrière Penrith. Il y aura en effet treize Dracs en équipe de France, trois avec l’Angleterre et les deux derniers entre les Samoa et les îles Cook.
Enfin, cette édition sera également marquée par la Coupe du monde chez les féminines (1er au 19 novembre) et le XIII fauteuil (3 au 18 novembre) où on retrouvera huit nations à chaque fois dont les équipes de France.
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