Mylène s’est installée il y a plusieurs années après une reconversion professionnelle et pour reprendre l’exploitation familiale de 23 ha. Elle devient adhérente de la cave de l’Ormarine de Villeveyrac en 2008 et fait partie du groupe des 31 coopérateurs qui se sont lancés dans le projet de certification Terra Vitis@.
« Nous avons réussi ce projet parce que nous sommes partis avec des volontaires qui ont choisi la certification environnementale qui leur correspondait le mieux. C’est une question d’envie et de personnalité.» explique Virginie Berthuit, œnologue à la cave.
Avant de s’intéresser à une labellisation, Mylène avait déjà effectué un bon bout du chemin avec plusieurs méthodes alternatives à son arc comme la confusion sexuelle en 2013, des abris à chauve-souris, des MAEC et l’abonnement à l’outil mes p@rcelles.
Car si la progression technique nécessite de franchir quelques paliers supplémentaires pour la certification, le plus compliqué à optimiser est le suivi administratif car nous notons tout, enregistrons tout. Le recours à l’outil mesp@rcelles devient alors précieux pour répondre aux contraintes règlementaires concernant les zones vulnérables, les traitements/zone tampons/traçabilité…Le suivi avec mesp@rcelles rassure et rend les contrôles plus aisés. Le contrôleur est resté 10 mn seulement chez Mylène.
La cave a mis en place un dispositif gagnant-gagnant car si les charges relatives à la certification sont imputées à l’exploitant, la cave a mis en place une rémunération différenciée pour les cuvées Terra Vitis@ et une prime exceptionnelle pour la première année. Virginie Berthuit conclut : « nous n’avons fait que valoriser ce qui était fait. Et nous souhaitons aller plus loin avec un objectif à 3 ans de parvenir à 1000 ha contre 650 ha aujourd’hui. »
.