Les députés ont voté, mardi 27 mai, en première lecture, deux textes relatifs à la fin de vie : l’un, sur l’accompagnement et les soins palliatifs, l’autre, sur l’aide active à mourir.
Les députés ont voté, mardi 27 mai, en première lecture, deux textes relatifs à la fin de vie : l’un, sur l’accompagnement et les soins palliatifs, porté par Olivier Falorni (Modem), l’autre, sur l’aide active à mourir, présenté par Annie Vidal, élue Renaissance.
Le texte sur les soins palliatifs a été approuvé à l’unanimité, celui sur la fin de vie a été adopté, avec 305 voix pour et 199 contre.
Si les trois députés (RN) du Biterrois – Julien Gabarron (6e circonscription), Stéphanie Galzy (5e) et Aurélien Lopez-Liguori (7e) n’ont pas été favorables au texte sur la fin de vie (Julien Gabarron et Aurélien Lopez-Liguori ont voté contre, Stéphanie Galzy s’est abstenue), ils ont approuvé celui sur les soins palliatifs.
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Unanimité pour les soins palliatifs
« C’est une très bonne chose. Mais ce sujet, il y a bien longtemps qu’il aurait dû être réglé. Quant à la fin de vie, ce n’est pas à nous, législateurs, de décider à la place de nos concitoyens sur un sujet aussi personnel. La solution pour un texte aussi important aurait été le référendum pour que chaque Français puisse s’exprimer », indique la députée.
« Face à un projet de loi qui instaure une rupture éthique en proposant la mort comme réponse à la souffrance […] , je choisis une autre voie : celle de soins palliatifs accessibles, humains et dignes pour tous », précise Aurélien Lopez-Liguori. « Il faut s’assurer que les soins palliatifs soient disponibles et opérationnels sur tout le territoire national avant de prendre un virage anthropologique qui ouvre une boîte de Pandore que l’on ne pourra pas refermer. Il faut aider à vivre, et non à mourir », précise Julien Gabarron.
Une loi pour développer les soins palliatifs
Pour rappel, en ce qui concerne les soins palliatifs, la proposition de loi vise à les développer et à mettre en œuvre la stratégie décennale des soins d’accompagnement, présentée par le gouvernement en avril 2024, pour renforcer les soins palliatifs. Elle a aussi pour objectif une meilleure prise en charge de la douleur et de l’accompagnement.
La proposition de loi, qui a repris également les modifications votées par l’Assemblée nationale (avant sa dissolution en juin 2024) du texte gouvernemental d’avril préconise, par exemple, l’obligation d’une unité de soins palliatifs (USP) dans chaque département (dix-neuf, en France, n’en ont toujours pas). L’Hérault dispose de deux USP, à Montpellier.
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