Chez Francisco Fernandes, Hans Nkinsi ou chez les Malié, on vit intensément le parcours de l’ASBH en phase finale.
Chez les Fernandes, le rugby est une langue paternelle. Derrière Francisco, l’incontournable pilier-époux-papa, à la maison, c’est tout le monde qui pousse dans la mêlée de Béziers. En cette période de phase finale, ils sont plus que jamais derrière « Chico » qui sera, ce vendredi 31 mai, à Vannes, un des atouts majeurs de l’ASBH dans sa quête de billet pour la finale de Pro D2.
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Superstitieux, oui. Angoissé, non
Dans la petite famille, ce n’est d’ailleurs pas l’international portugais qui est le plus stressé. Superstitieux, oui. Angoissé, non : « Chico n’est pas vraiment un anxieux, sourit Virginie, son épouse. Mais c’est vrai qu’il peut être superstitieux. Pour le match face à Brive, c’est moi qui l’ai amené au stade et ils ont gagné. Il m’a donc demandé de l’amener au départ du car pour Vannes ! Nous le suivons tout le temps. En plus, nous sommes tous à l’ASBH puisque je travaille à l’association et que Paul et Elvis, nos enfants, sont au club avec les cadets A et les U10 ! En fait, le rugby fait partie intégrante de la famille. »
Aller à Vannes n’étant pas évident, Virginie et ses enfants iront voir le match sur l’écran géant qui sera installé place de la Madeleine ou dans un bar retransmettant la demi-finale. L’occasion de se retrouver avec les compagnes d’une majorité de joueurs.
« Il en parle même au réveil »
Romane, la compagne de Hans Nkinsi, vit aussi intensément les matches de Béziers. Comme son coéquipier Chico Fernandes, le deuxième ligne n’est pas vraiment sous pression. En vieux briscard des prés, il gère la pression. Même si ces derniers matches de championnat sont devenus une obsession : « Je le trouve très positif, explique Romane. Il ne me parle que de ces matches, même le matin au réveil ! Dans la famille, le voir jouer cette demi-finale à Vannes est une grande fierté. Nous nous demandons quand l’équipe va atteindre ses limites. À chaque match, nous sommes un peu plus impressionnés. Et nous espérons les suivre le plus longtemps possible dans cette phase finale. En tout cas, Hans est très motivé pour ce match à Vannes. Il n’imagine pas du tout un mauvais scénario. » Quant à Noah, 3 ans, le fils du deuxième ligne, il n’en perd pas une miette, poussant lui aussi derrière ce papa joueur hors norme.
« Je suis un papa comblé »
Chez les Malié, aussi, le rugby est une histoire de famille, Alain, le père ayant usé ses crampons à l’école de rugby de Béziers puis à Boujan et à Vendres. Voir son fils Charly, l’ouvreur de l’ASBH, à ce niveau de la compétition est un bonheur indicible pour l’ancien rugbyman : « Pour un papa qui a joué toute sa vie au rugby, c’est formidable, explique avec beaucoup d’émotion Alain Malié. Je suis son plus grand aficionado. Je suis comblé. Juste avant le départ, je suis allé le voir. Je sais qu’il fera de son mieux et donnera tout. » Ce qu’il pourra vérifier lui-même puisque ce vendredi au petit matin, il mettra le cap sur Vannes !
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