Pas d’amélioration à prévoir dans l’hexagone sur le front de la météo pour cette dernière semaine du mois de mai. Alors que des températures anormalement hautes touchent le nord et l’est de l’Europe, la fraîcheur va persister en France. De la pluie est attendue jeudi. Ça devrait s’arranger la semaine prochaine.
Décidément, ce mois de mai ne rime pas avec « Fais ce qu’il te plaît » ! Le soleil reste timide et des perturbations continuent de se succéder sur la France. L’amélioration et la chaleur ne seront de retour que la semaine prochaine.
Après un hiver doux et quelques coups de chaleurs sporadiques, la météo n’en finit pas de faire grise mine depuis le début du printemps. Pluie, températures en dessous des normales saisonnières, l’été se fait attendre dans l’hexagone alors que les pays du nord, de l’est et du sud de l’Europe connaissent déjà une vague de chaleur inédite.
🌧️Cette semaine le temps sera globalement frais et humide en France tandis qu’il fera inhabituellement chaud pour la saison en Andalousie (température proche des 40°C), où encore en Scandinavie ou des records mensuels de chaleur sont battus.
➕d’infos👉https://t.co/Ld6ncRTxvU pic.twitter.com/vE4HAUcW3A— Météo-France (@meteofrance) May 28, 2024
La faute à cette circulation d’ouest perturbée, qui continue de piloter le temps en France. Une nouvelle perturbation atlantique active va traverser notre pays d’ici la fin de la semaine avec des pluies qui se renforceront au passage d’un front froid qui plongera ensuite vers le sud du pays.
Résultat : En France, les températures resteront plutôt basses pour une fin de mois de mai. Elles seront en moyenne inférieures de deux degrés par rapport aux normales. Météo France qualifie cette situation de « zonale ». Une France coincée entre deux anticyclones, l’un au nord et l’autre au sud.
En Espagne, le mercure pourrait approcher les 40 °C en Andalousie ces prochains jours. Plus au nord, la Scandinavie connaît des températures inhabituellement élevées pour la saison. Des records mensuels de chaleur ont même été battus, à l’image des 31,1 °C, enregistrés le 26 mai à Frosta en Norvège le 26 mai.
Sur la France, à l’exception du pourtour méditerranéen, il va encore falloir patienter pour laisser de côté les parapluies et les cirés. La perturbation et les averses qui lui succéderont devraient apporter en moyenne 10 à 25 mm supplémentaires à des cumuls de mai déjà particulièrement copieux.
Mais la situation va s’améliorer peu à peu. Le temps devrait redevenir globalement sec par l’ouest à partir de vendredi. Quelques averses seront encore possibles ce week-end sur les reliefs d’Occitanie. Le soleil devrait cependant faire son retour et en début de semaine prochaine les températures vont grimper jusqu’à 25 degrés, 30 par endroits.
Des conditions plus chaudes que la normale en France « sont les plus probables » pour les trois prochains mois (juin à août), a annoncé Météo-France sur son site ce mardi 28 mai.
« Le scénario d’un trimestre plus chaud que la normale est le plus probable pour la France » et « cette probabilité est plus marquée pour les régions méditerranéennes », annonce l’établissement public dans ses dernières « tendances à trois mois », actualisées chaque mois.
Selon ces probabilités, à ne pas confondre avec des prévisions, il y a 50% de chance que la France métropolitaine connaisse un été météorologique (juin-juillet-août) plus chaud que les normales, 30% conforme aux normales et 20% plus froid, des chiffres identiques à une communication précédente pour la période mai-juin-juillet.