Paix dans le monde, lutte contre l’extrême droite, répartition des richesses, hausse du smic… Les syndicats ne désarment pas.
La traditionnelle manifestation du 1er mai n’a finalement pas eu lieu à Béziers. La pluie a eu raison du défilé. C’est donc dans la cour intérieure de la bourse du Travail que les manifestants, 150 environ, se sont rassemblés. Une fête du Travail placée sous le signe, entre autres, de la paix dans le monde, de la lutte contre l’extrême droite, contre les inégalités sociales et salariales : “De l’argent, il y en a, a notamment dit dans son allocution Julien Rader pour la CGT. Pour que nous puissions vivre toutes et tous correctement de notre travail, il suffit de mieux répartir les richesses.” Le syndicaliste a ainsi réclamé la hausse “du Smic à 2 000 €, des minimas sociaux, des retraites…”
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“Une menace pour le progrès social”
De son côté, Steven Claire (CFDT) a estimé que l’échéance des élections européennes est “un moment crucial, une victoire des partis d’extrême droite serait une menace pour le progrès social, pour la paix et la démocratie…” Des propos appuyés par ceux de Claude Lasalvy (Unsa) qui a relevé que “l’extrême droite n’a jamais contribué à faire avancer les droits des salariés”. Pour Françoise Le Bris (Solidaires), cette extrême droite “est en embuscade et ne sortira personne de la misère.”
Cessez-le-feu
Faisant état du conflit israélo palestinien, Christophe Benoît (FSU) a demandé “la paix et un cessez-le-feu dans la bande de Gaza”. Il a souligné aussi un malaise grandissant dans l’Éducation nationale où “enseignants et parents d’élèves se mobilisent contre le choc des savoirs”.
Hervé Dubeau (Gilets jaunes) a clos les discussions en lisant un texte de 1928. Les membres du syndicat FO avaient prévu de ne pas participer au défilé du 1er mai, mais avaient annoncé vouloir déposer une gerbe devant la statue de Jean-Jaurès.
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