Cinq jours après le drame, les secours continuent les recherches pour tenter de retrouver l’adolescent de 13 ans toujours porté disparu. Les moyens mis en œuvre sont importants et les recherches complexes. On fait le point.
Cinq jours après le début des recherches, les secours continuent de s’activer ce jeudi 14 mars 2024, pour tenter de retrouver l’adolescent de 13 ans, toujours porté disparu depuis samedi soir, alors que la famille revenait d’un dîner chez la grand-mère. Seule la mère a été sauvée. Le bilan est lourd suite à cet épisode cévenol.
Sur le terrain, le travail de fouilles des pompiers reste très important. 30 militaires de la sécurité civile avec des chiens renforcent les recherches. La zone de recherche s’étend sur plus de 20 km le long du Gardon.
Avec des pelles mécaniques et des camions bennes, ils vont dégager les accès difficiles au bord du Gardon. Une trentaine de gendarmes restent mobilisés encore, ainsi que deux drones, 16 chiens, et 25 équipes de sauveteurs en eaux vives et cinq embarcations qui vont permettre d’aller là où il y a peu de fond.
Grâce à tous les moyens mis en place pour retrouver l’adolescent, les équipes s’organisent et les recherches s’affinent petit à petit. « Nous avons étendu nos recherches loin, jusque dans les gorges pour faire des levers de doutes », déclarait hier Jérôme Jallet, commandant des opérations de secours. Hier après-midi, les recherches se sont recentrées en aval de l’accident, dans la zone où ont été retrouvées les deux autres victimes.
Sur le terrain, les secours parcourent à pied les berges de la rivière, rendues difficilement praticables. « La particularité du terrain, c’est que c’est très grand. Les conditions font que les terrains sont très glissants », précise Ludovic Granjon, adjudant-chef Conducteur cynotechnique.
L’ampleur du terrain est immense, aucun centimètre carré ne doit être oublié. Dans ces conditions, les chiens spécialisés déployés pour les recherches sont d’une aide précieuse. Samuel Dupont, adjudant-chef Conducteur cynotechnique détaille : « Le chien va essayer de remonter toute odeur humaine absente du secteur. Moi, mon travail, c’est de l’orienter en fonction de ce que je vois ».
« On espère trouver quelque chose au plus vite, ça commence à faire long pour les familles », souligne le SDIS du Gard.