Les opposants au L.I.E.N ( liaison intercommunale d’Evitement nord) qui reliera l’A 9 à l’A 750 ont manifesté les 14 et 15 octobre. Selon le collectif SOS OULALA à l’origine de la mobilisation, ce projet est une aberration écologique.
Ils ne désarment pas. Des dizaines de manifestants ont marché, ce dimanche 15 octobre, contre le L.I.E.N (Liaison Intercommunale d’Evitement Nord) qui reliera l’A 9 à l’A 750. Un tronçon qui reliera l’autoroute A9 à l’A 750, au nord-ouest de Montpellier.
Un projet considéré par ses opposants comme une aberration écologique qui ne résoudra pas les embouteillages. Au contraire, celui-ci risque d’augmenter le trafic de transit des camions de marchandises et reporter le trafic du centre de Montpellier vers la périphérie. Des données qui ne seraient pas prises en compte dans l’étude d’impact de la préfecture et du département de l’Hérault, à l’initiative du projet.
Les opposants au projet réunis dans le collectif SOS OULALA redoutent l’augmentation des pollutions sonore, visuelle et respiratoire.
Les manifestants protestent contre ce LIEN, synonyme de “prolifération du béton au détriment de la nature : 30 000 arbres arrachés, 80 ha de terres arables naturelles “sous emprise”, et des centaines d’hectares agricoles à bétonner par les ZAC en embuscade.