Ce samedi 9 septembre, en début d’après-midi, une cinquantaine de manifestants déterminés ont exprimé leur colère et déposé plainte à la gendarmerie de Bédarieux. Cela après une succession de rave-parties dans les Hauts Cantons cet été.
Ce samedi 9 septembre, à 14 heures, devant la gendarmerie de Bédarieux, un collectif constitué par des habitants de plusieurs communes s’est rassemblé pour protester contre les récentes rave-parties organisées durant l’été en divers lieux des Hauts Cantons. Une centaine de personnes s’était déjà retrouvée, le week-end dernier à Joncels à l’occasion d’une réunion publique (notre édition du 5 septembre) au cours de laquelle Rémy Paillès, le maire de Joncels, avait renouvelé son soutien aux défenseurs d’un retour à la tranquillité.
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Impact sanitaire, environnemental et économique
Cette fois, une cinquantaine de personnes a franchi le seuil de la gendarmerie pour déposer des plaintes individuellement. Les manifestants dénoncent un impact sanitaire, environnemental et économique de ces manifestations non autorisées ; ils demandent aux municipalités de rédiger un arrêté interdisant les rave-parties, au préfet de rédiger lui aussi un arrêté, à l’Office national des forêts de porter plainte, et aux gestionnaires des parcs éoliens de sécuriser leurs sites. Des plaintes avaient déjà été déposées dans la semaine, notamment par la mairie de Joncels, le groupement forestier et une co-gérante de trois sociétés.
“Nous sommes tous concernés par le tapage nocturne et diurne”
Au nom du collectif, Eric Paillès a pris la parole en remerciant les participants qui ont calmement mais fermement exigé que leurs plaintes soient enregistrées. On notait la présence d’Ingrid Chapuis, la présidente de l’association “Le son du silence” créée dans le Minervois, ainsi que celle de la communauté de l’Arche. “Nous sommes tous concernés par le tapage nocturne et diurne”, a souligné Eric Paillès.
“On est en colère”
Quelques manifestants, eux, n’hésitaient pas à déclarer : “Nous avons eu ici trois rave-parties de quatre jours. On est en colère, il faut qu’aujourd’hui les gendarmes nous prennent nos plaintes. Si nous n’avons pas de réponse, ça risque de dégénérer”. Les plaintes ont bien été enregistrées.
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