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Fusillade mortelle à Béziers : les jeunes du quartier de la Devèze “n’ont pas de futur”

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Une enquête ouverte par le parquet de Béziers (Hérault) pour assassinat et de tentative d’assassinat, après la fusillade qui a fait un mort et un blessé dans la nuit de mardi à mercredi quartier de la Devèze . Les deux victimes étaient connues des services de police pour des faits de trafic de drogue, un mal qui gangrène le quartier depuis des années selon les habitants.

Dépannage à domicile, tous travaux

Nadia (prénom d’emprunt) vit ici depuis sa naissance, et elle a vu la situation se dégrader. Elle ne laisse pas ses enfants sortir pour acheter le pain seuls, même en pleine journée. “Déjà quand il va au collège à côté, j’ai peur“, confie-t-elle. Plusieurs habitants qui ne souhaitaient pas témoigner au micro racontent ne plus oser sortir le soir ou la nuit.

“Il y a les fusillades, les feux d’artifice, les bruits de voiture, la musique”

Il y a les fusillades, les feux d’artifice au moins une fois par semaine, les bruits de voiture, la musique. La Devèze, c’est plus ce que c’était“, énumère Ouafa, aide-soignante. “Je pense que les parents font du mieux qu’ils peuvent, ils ne veulent pas que leurs enfants soient au chômage, assis dans la rue en train de vendre. Les jeunes sont influencés par ceux qui leur tendent la main et l’argent facile. Et ça commence tôt, dès 14 ans !

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La jeune maman estime qu’il faut aider ces jeunes. “Ils ont besoin d’aide, parce qu’il y en a qui n’ont pas de modèle. Ils sont livrés à eux-mêmes, donc ils font n’importe quoi. Je me rappelle à mon époque, il y avait des associations qui nous amenaient à Paris, au ski, qui nous faisaient faire des activités. Maintenant, il n’y a plus rien.

“Il faudrait que l’État prenne soin de ces jeunes”

Je suis triste pour les jeunes du quartier qui vendent de la drogue“, ajoute Walid, 28 ans, qui a passé toute son adolescence dans ce quartier. “Ils font ce genre de trucs parce qu’ils n’ont pas de futur“, poursuit-il. “Quand je vois les jeunes posés du matin jusqu’au soir, à ne rien foutre, ça me rend triste. Selon moi, il faudrait qu’on voie ces jeunes comme des Français et pas des étrangers. Je pense que c’est la base.

Ensuite, il faudrait que l’État prenne soin de ces jeunes-là. Et ce n’est pas avec les flics qu’il faut venir les chercher. Plus l’État les ignore, plus ils s’éloignent. Je pense qu’au fond d’eux, les jeunes ne veulent pas ce genre de chose, ils sont un peu coincés“, analyse Walid.

C’est dans ce même quartier qu’un homme de 27 ans avait été tué d’une balle en pleine tête en juillet 2019 , un règlement de compte sur fond de trafics de drogue. Un deuxième homme avait été abattu, par balle lui aussi , seulement un mois plus tard.

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https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/fusillade-mortelle-a-beziers-les-jeunes-du-quartier-de-la-deveze-n-ont-pas-de-futur-9237489#xtor=RSS-124

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