Le demi d’ouverture Antoine Hastoy a évoqué le début de cette nouvelle semaine d’entraînement pour le XV de France, qui se déroule à Marcoussis. Le Rochelais évoque la récente coupure dont ont bénéficié les joueurs, la façon dont va s’articuler cette semaine, et comment il perçoit les prochaines, alors qu’il a une place à gagner dans le groupe des 33.
Comment avez-vous vécu cette semaine de relâche avant la reprise lundi ?
J’ai profité de la famille et des amis. Ça fait du bien de faire un petit break. On savait que cette semaine allait être la plus intense, donc on s’est préparé en conséquence.
Avez-vous dû vous tenir en forme ? Et si oui, comment ?
On nous a distribué des GPS avant de partir de Monaco le vendredi. Et on avait au programme des séances monitorées le lundi et le jeudi. Ensuite, il y avait les séances en salle qui n’étaient pas quantifiées, c’était la responsabilité de chacun.
À quel point est-ce important ?
L’idée du staff était de nous permettre une semaine en famille pour pouvoir couper. On va être amené à passer tout notre temps ensemble, donc ça n’était pas désagréable de se ressourcer.
Quelle différence y a-t-il entre une préparation à Marcoussis et à Monaco ?
Le stage à Monaco était dur, notamment à cause de la chaleur. C’est bon de revenir au frais, sur des terrains un peu plus foncés. Même avec quelques averses !
Qu’est-ce qui fait qu’une préparation est réussie ?
C’est de souffrir ensemble. C’est un groupe qui vit la même chose, avec des sessions très dures, pendant trois ou quatre mois. C’est ce qui va apporter de l’expérience à tout le groupe.
Sur la préparation en elle-même, le programme va-t-il changer lors de cette première semaine à Marcoussis ?
Les séquences sont un peu plus libérées, il y a moins de limites de courses et on se rapproche des systèmes. C’est ce qui était prévu, dès notre arrivée à Monaco.
Quand on n’est pas dans le “cercle restreint”, comment fait-on pour monter dans la hiérarchie ?
Il faut bien se préparer physiquement, arriver en forme. Et bien sûr, l’état de forme ne fait pas tout. Cela revient aussi à s’intégrer dans un collectif. Personnellement, je fais les choses à fond en attendant de voir ce qui se passera quand la liste tombera. J’essaie de répondre au maximum aux attentes.
Étant donné qu’on se rapproche chaque semaine de l’annonce de la liste des 33, y a-t-il plus de tension au fur et à mesure que le temps passe ?
Je ne pense pas qu’il y ait de tension. En tout cas, ça n’amène jamais rien de bon.
Dans quelle mesure votre saison avec La Rochelle vous a permis de passer un cap ?
Le fait de jouer des matchs de très haut niveau, préparer ces matchs-là, cela m’a permis d’engranger beaucoup d’expérience. Me frotter à ce niveau-là m’a fait beaucoup progresser.
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