Zakaria El Fakir, qui a passé deux jours en garde à vue et qui sera jugé le 14 décembre prochain suite à une plainte déposée par sa femme, pour violences conjugales, a décidé de prendre la parole, ce samedi.
C’est par un communiqué qui nous a été transmis ce samedi, en début d’après-midi, que Zakaria El Fakir, a décidé de prendre la parole. Le pilier du Biarritz olympique a passé 48 heures en garde à vue, dans les locaux de la gendarmerie de Saint-Palais (Pyrénées-Atlantiques), suite à une plainte déposée par sa femme il y a quelques semaines pour violences conjugales.
Elle l’accuse de l’avoir frappée à plusieurs reprises ces dernières années, alors que le couple, marié depuis de nombreuses années, est en instance de divorce. La femme d’El Fakir a quitté le domicile depuis plusieurs jours avec leurs deux enfants. “Je suis innocent. Je ne suis pas un homme violent. Je ne l’ai jamais été physiquement ou moralement, clame l’ancien international U20. La médiatisation de mes déboires conjugaux, que je regrette profondément, m’oblige à l’affirmer publiquement.”
El Fakir : “Je n’aspire qu’au retour à l’anonymat”
Déféré au parquet de Bayonne hier matin, El Fakir (26 ans), a été placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction de rentrer en contact avec sa femme. Il sera jugé lors d’une audience publique, qui aura lieu au tribunal correctionnel de Bayonne, le jeudi 14 décembre. “Désormais, en respect de ma famille, de mes proches, dans l’attente de mon procès, je n’aspire qu’au retour à l’anonymat dans le seul but de prouver que je suis innocent”, conclut le pilier polyvalent.
.