Dans son nouveau livre qui sortira ce mardi 18 juillet, Dan Carter confie ses regrets et les leçons apprises dans sa carrière. Il évoque l’épisode de ses déboires dans la nuit parisienne alors qu’il évoluait au Racing 92. L’ouvreur légendaire des All Blacks avait été arrêté en état d’ivresse et condamné à 1000 euros en février 2017.
Moment confessions et repentances pour l’un des plus grands joueurs de l’histoire du rugby. Dans son nouveau livre à paraître le 18 juillet nommé “L’art de gagner : dix leçons de leadership, d’objectif et de potentiel”, Dan Carter revient notamment sur l’épisode nocturne et peu glorieux qu’il avait vécu lors de son passage à Paris. En février 2017, alors joueur du Racing 92, le demi d’ouverture est arrêté par la police pour un excès de vitesse dans la capitale, où son test d’alcoolémie avait révélé 0,87 mg/l d’air expiré. Une période où, selon lui, il aurait “même commencé à croire que j’étais un peu une rock star”. Il avait ensuite été condamné à payer 1000 euros.
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“Stupide, stupide, stupide”
Dans son ouvrage, il raconte cette nuit parisienne qu’il terminera au poste. “J’ai vu une lumière bleue clignotante dans mon rétroviseur. Je me suis arrêté. Stupide, stupide, stupide, couche Carter sur une page. Mon français était encore en cours d’amélioration, mais j’ai vite compris que j’avais été arrêté pour conduite au-dessus de la limite de vitesse. Ensuite, ils ont sorti l’éthylotest et m’ont demandé de souffler dedans. Je savais déjà ce qui arriverait alors. J’étais au-dessus de la limite d’alcoolémie. Bien sûr que je l’étais. Comment as-tu pu être aussi stupide ?” regrette le joueur passé par Perpignan pendant une saison.
“Il ne s’agissait plus seulement de moi”
Une histoire extra-sportive qui l’a marquée et qui lui a fait comprendre que tout va très vite, tout Dan Carter qu’il est. “Du sommet de gagner le Top 14 à s’asseoir dans une cellule à Paris, c’est le monde qui vous ramène sur terre” philosophe-t-il. Au-delà de sa propre déception et du sentiment de honte, il ressent un regret encore plus fort quand il évoque tout ce qui l’a construit : ses proches, ses amis. “Honor (sa femme, n.d.l.r) était furieuse contre moi. Elle avait parfaitement le droit de l’être. […] Il ne s’agissait plus seulement de moi : j’étais le père de deux jeunes enfants. Un mari pour elle. À quoi jouais-je ?” déplore-t-il dans ses lignes. Et le maillot All Blacks, auquel il voue un attachement éternel ? “J’avais alors manqué de respect à la culture et saboté ma propre carrière : cela aurait pu avoir des conséquences bien plus graves.” En ces derniers mots, il admet aussi un certain soulagement de n’avoir pas commis de blessures physiques à autrui : “Tu es un idiot. Tu aurais pu blesser quelqu’un, le tuer même. […] Je suis tellement reconnaissant de n’avoir blessé personne sur les routes”.
Dans son livre qui paraîtra aux éditions Penguin Books, Dan Carter “expose les fondements de la réussite”. Le meilleur marqueur de points de l’histoire du rugby donne ses clés et sa méthode pour réussir dans le sport mais aussi dans d’autres activités professionnelles.
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