On reparle de la chapelle des Augustins, à Montagnac, près de Pézenas. Fin juin le propriétaire qui avait rénové l’édifice sans autorisation a été condamné a détruire en partie les travaux réalisés.
C’est la DRAC, la direction régionale des affaires culturelles d’Occitanie, qui l’a attaqué en justice. On sait aujourd’hui pourquoi avec un peu plus de précisions.
Deux gîtes en mezzanine
Le procureur de la République de Béziers a jugé utile d’apporter quelques informations complémentaires qu’on ignorait. En fait la DRAC a réagi après la publication d’une petite annonce sur le site d’une agence immobilière. Annonce étonnante proposant a la vente deux gîtes de 31 et 70 mètres carrés nichés dans une chapelle du XVIe siècle.
La DRAC s’est donc rendue sur place ou elle a constaté une série de travaux effectués sans autorisation alors que la chapelle est classée aux monuments historiques. On vous avait parlé de la dalle en béton ciré, de l’enduit des murs, mais il y avait aussi une mezzanine avec cuisine, WC, salon, chambres et salle de bain.
Le propriétaire, devant les gendarme,s avait reconnu que pour ces travaux il aurait effectivement dû faire « les demandes nécessaires ».
Cet homme de 63 ans, qui a investi 360.000 euros dans les travaux, se disait scandalisé. Il a donc fait ces travaux dans le but de vendre son bien.
On comprend un peu mieux la décision de la DRAC de l’attaquer en justice, même si le tribunal n’a pas ordonné la démolition de la mezzanine à usage d’habitation. L’affaire sera de nouveau jugée devant la cour d’appel de Montpellier.
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