Le samedi 6 mai, à Pézenas, le boxeur du BC Marcel-Cerdan affrontera le Sud-Africain David Rjuili. De quoi se maintenir en forme et continuer à monter en puissance.
En cette fin de matinée, au Grill Marcel-Cerdan, l’heure est à la bonne humeur. Bonnet floqué à son nom, vissé sur le crâne, Jaouad Belmehdi discute avec Rudy Ruiz, son entraîneur et maître des lieux. Malik Arbi, le sparring-partner du Bombardier marocain, est aussi de la partie. Il est accompagné d’Anthony Komurian, son mentor. Manu Montoya, le second coach de Jaouad, ne perd pas une miette de la discussion. Jaouad est tout sourire : “Je travaille avec Malik, il prépare, lui aussi, un combat, explique-t-il tout sourire. II est très talentueux et frappe fort. Nous arrivons de l’entraînement.”
Un boxeur expérimenté
Malik et Anthony vont finalement déjeuner sur place avant de remettre le cap sur la région lyonnaise, d’où ils sont originaires : “Nous nous sommes aussi entraînés mardi soir”, ajoute l’élève du BC Marcel-Cerdan. La bonne humeur de Jaouad Belmehdi tranche avec sa détermination. Il est d’ores et déjà focalisé sur son prochain combat. Il remettra les gants, en compétition, le samedi 6 mai, au gymnase municipal de Pézenas. Il affrontera le Sud-Africain David Rajuili, 34 ans. Ce boxeur expérimenté compte 23 combats. Il a remporté 13 victoires, a perdu à 9 reprises et a signé un nul : “Il a du métier et le niveau, assure Jaouad Belmehdi. Il viendra avec toute sa team et ses partenaires. Le rencontrer est profitable pour la suite de ma carrière. Il était important que je combatte, surtout par rapport à mon dernier combat, car je n’ai pas réellement pu m’exprimer (il a gagné par KO au bout de… 32 secondes, NDLR). Même s’il est vrai que j’ai été assez chirurgical !”
Bien qu’il ait été particulièrement expéditif lors de son dernier duel, le 10 mars, le Bombardier marocain a gagné en confiance. De quoi travailler un peu plus dans la sérénité avec en ligne de mire son envie de revanche sur Gary Cully qui l’a battu, par KO, en octobre 2022 : “J’ai eu une petite semaine de repos et j’ai repris l’entraînement, explique Jaouad Belmehdi, la voix posée et détendue. Je me sens bien. Mon approche est encore plus professionnelle. Ce combat, même si cela a été très bref m’a confirmé que je suis toujours dangereux. Cela a aussi montré à mes adversaires qu’on ne doit pas me prendre à la légère…”
Le Sud-Africain est prévenu.
.