Une petite cinquantaine d’habitants de Béziers et de ses environs s’est rassemblée devant la sous-préfecture de Béziers ce mardi 21 mars, à 18 h, pour crier, entre autres, son refus de la réforme des retraites adoptée lundi 20 mars.
Après le rejet des deux motions de censure ce lundi 20 mars à l’Assemblée nationale et l’adoption définitive de la réforme des retraites, des manifestations ont eu lieu dans toute la France ce mardi 21 mars, en attendant le grand mouvement de grève et les mobilisations programmés jeudi 23 mars.
À Béziers, une petite cinquantaine de personnes, habitants de Béziers et de l’arrière-pays, s’est rassemblée à 18 h, devant la sous-préfecture biterroise, pour “continuer le combat, dire qu’on ne baisse pas les bras, qu’on refuse la politique de Macron qui fait des cadeaux aux riches tout en obligeant les plus pauvres à travailler deux ans de plus”, comme le soulignait Martine, qui participait à cette mobilisation.
Un rassemblement citoyen
Il s’agissait d’un rassemblement citoyens. On pouvait cependant y apercevoir les drapeaux de La France insoumise et de l’Union populaire, l’enseignant d’Henri-IV Christophe Benoît, du Snes – FSU, ou encore Patrice Sifflet, de l’Union départementale des préretraités et retraités (UDR) Force Ouvrière de l’Hérault.
“Les retraités ont montré leur opposition au projet de réforme des retraites en répondant en nombre aux appels de l’intersyndicale. Ils ont pris une place importante dans les mobilisations aux côtés des salariés et des jeunes. Les organisations signataires, membres de l’intersyndicale nommée “le groupe des 9”, l’ont répété : l’objectif de la réforme est de diminuer la dépense publique en réduisant les pensions de retraite actuelles et futures et de poursuivre la casse du modèle social français sur fond de déni de démocratie et de mensonges. Obliger les gens à rester encore plus longtemps au travail au prix du sacrifice de leurs meilleures années de retraite, constitue une violence sociale inouïe qu’il est légitime de rejeter“, pouvait-on lire sur le tract que l’UDR – 34 distribuait aux passants.
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