A-t-il maquillé le meurtre de sa femme en suicide ? Un Montpellierain a été mis en examen puis placé en détention provisoire pour meurtre ce jeudi 16 février. Sa femme avait été retrouvée pendue à leur domicile le 25 janvier dernier, quartier Croix d’Argent à Montpellier. La thèse du suicide n’est pas tout à faire écartée mais son mari est fortement soupçonné.
Ce 25 janvier, l’homme de 67 ans prévient les secours. Il explique que sa compagne s’est suicidée chez eux. En arrivant sur place, les pompiers découvrent la femme de 47 ans pendue avec la laisse du chien. Sur le moment elle est encore en vie mais meurt quelques jours après à l’hôpital.
Un suicide maquillé ?
Au départ de l’enquête, les policiers penchent pour la thèse du suicide. Mais plusieurs éléments sont troublants. D’abord, l’autopsie révèle que les traces sur le cou de la victime ne correspondent pas à celles d’une pendaison**.** mais plutôt à un étranglement.
Il y a aussi des versions qui ne concordent pas. Seul le mari décrit sa compagne comme dépressive et suicidaire. Mais l’entourage de la victime affirment que ce suicide ne lui ressemble pas.
Enfin, il y aurait un mobile pour ce crime. Cette femme avait un amant. Il assure que le mari était au courant de leur liaison. L’homme explique que sa maitresse était sous l’emprise de son mari : un homme froid et manipulateur. Le mari nie les faits et assure ne pas avoir eu connaissance de cette relation extraconjugale.
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