Avant la journée de mobilisation contre la réforme des retraites prévue ce mardi 31 janvier, Julien Rader, le nouveau représentant de l’union locale de la CGT à Béziers, se montre plus que confiant quant au nombre de participants.
Le rendez-vous est donné à 10 h, ce mardi 31 janvier, à la Bourse du travail à Béziers. Après un nouvel appel à manifester de la CGT contre la réforme des retraites jugée comme étant “une contre-réforme des retraites”, huit syndicats ont répondu favorablement. “L’Unsa, FO, la CFDT, FSU… Huit ont signé l’appel, mais d’autres syndicats seront présents sur place”, appuie Julien Rader. Le nouveau représentant local de la CGT Béziers, à qui Catherine Brusq a passé la main, est plus que confiant pour le mouvement à venir. “La manifestation du 19 janvier a très bien fonctionné. Nous étions plus de 5 000 à Béziers pour le premier appel. Mardi, nous nous attendons à tout autant, voire plus”, assure-t-il. Et de poursuivre : “Du moins, tous les voyants sont au vert ! Tout le monde nous dit : “À mardi !”, ce qui est bon signe. C’était déjà le cas avant le mouvement du 19, et cela a porté ses fruits.”
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Le parcours de défilé modifié et rallongé
Pour ce deuxième rendez-vous, l’organisation sera quelque peu différente du premier : “Nous ne nous attendions pas à autant de monde la première fois, donc les prises de parole ont été un peu longues et le parcours du défilé, lui, assez court. Surtout au vu des divers travaux en centre-ville, comme le bas des Allées par exemple. Mardi, nous ferons toujours des prises de paroles, mais plus courtes. De plus, le parcours est modifié et rallongé. Nous partirons de la Bourse du travail, remonterons l’avenue Clemenceau, nous passerons devant la mairie, et redescendrons jusqu’à la gare SNCF, longerons le Polygone et remonterons jusqu’au point de départ”, détaille Julien Rader.
“On va montrer au gouvernement qu’on ne se laissera pas faire”
Alors que la Première ministre, Élisabeth Borne, s’est exprimée sur la question ce dimanche 29 janvier, affirmant que “l’âge de départ à la retraite à 64 ans n’est plus négociable”, Julien Rader a, lui, un tout autre discours. “Le passage de sa réforme ne sera pas aussi simple. Nous avons bien l’intention de montrer au gouvernement qu’on ne se laissera pas faire”, s’exprime le représentant de la CGT Béziers, sous-entendant “de nouveaux mouvements de manifestation et de grève si rien ne change”. Et d’ajouter : “Quoi qu’il en coûte, la réforme ne passera pas. Les gens en ont marre. Le peuple a ouvert les yeux, c’est ce qui explique que nous soyons si nombreux chaque fois. De l’argent pour financer les retraites, il y en a. Ils doivent juste le prendre là où il faut, et arrêter de demander aux Français de travailler plus longtemps pour des retraites minables.”
Remonté, Julien Rader déplore que les professions impactées soient “également celles qui ont servi le pays durant la crise sanitaire, et qui ont mis leur santé en danger pour, finalement, travailler deux ans de plus pour tenter de toucher une retraite misérable (notamment de par les contrats à temps partiel et les congés maternité pour les femmes)”.
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