Le gérant du bar à Chicha de Montpellier tué mardi matin
derrière la mairie a été touché par neuf projectiles sur les 15 balles tirées par les assaillants. Cinq ont traversé le corps de part en part et l’une des balles a déchiqueté le cœur sur son passage. Une véritable exécution.
Les quatre hommes interpellés peu après la fusillade dans leur voiture avec des policiers de la PJ qui enquêtaient sur une autre affaire dans le quartier ont été mis en examen ce vendredi pour meurtre en bande organisée, association de malfaiteurs en vue de la commission d’un crime, destruction d’objet concernant un crime (ils ont brûlé la voiture dans laquelle ils se trouvaient au moment de la fusillade et pris la fuite dans un autre véhicule) et enfin détention et transport d’armes et de munitions (un fusil d’assaut et deux pistolets automatiques chargés ont été retrouvés dans le coffre de la voiture)
Trois des quatre suspects ont fait le choix d’exercer leur droit au silence. “Le quatrième occupant a simplement admis avoir eu un rôle de logisticien, son action s’étant limitée à attendre des personnes et à les transporter” explique Fabrice Bellargent le procureur de la République de Montpellier.
Les perquisitions réalisées chez l’un des quatre hommes ont permis de découvrir une importante somme d’argent. De nombreuses investigations techniques et scientifiques ont été réalisées et sont en cours d’exploitation.
À ce stade de l’enquête, le procureur ne s’exprime par sur le mobile de ce meurtre “évoquer le mobile de ces faits reviendrait à émettre des hypothèses dénuées de fondement dans la mesure où les mis en cause se sont refusé à toute déclaration”.
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