Un article paru chez Midi Olympique assure que la vente de l’ASBH à un pool d’investisseurs devrait être actée cette semaine. De quoi mettre en colère le président Jean-Michel Vidal.
En termes de longueur, l’histoire du rachat de l’ASBH, c’est presque mieux que la fameuse série télévisée Dallas qui déchaînait les passions dans les foyers à la fin des années 70. Certes, Dallas, c’est 357 épisodes. On n’en est pas encore là du côté du club de rugby.
Contenus de la page
“Un pool d’investisseurs nationaux et internationaux”
Mais un nouveau volet est en cours : dans les colonnes de leur journal, nos confrères de Midi Olympique ont annoncé que le rachat de l’ASBH serait acté, cette semaine. Le club devrait être repris par “un pool d’investisseurs nationaux et internationaux”.
Cela fait beaucoup parler à Béziers et déchaîne les adeptes des réseaux sociaux. Ils s’en donnent à cœur joie. L’un d’entre eux avance même qu’“OSL group et son président M. Barthe” serait sur les rangs. En sachant que le principal intéressé n’est au courant de rien…
De son côté, Robert Ménard, le maire, premier actionnaire du club à travers la Ville, préfère garder le silence. Pour lui, parler à outrance de ce rachat ne mène à rien. Il rappelle toutefois régulièrement qu’il recherche et rencontre d’éventuels repreneurs. Quoi qu’il en soit, étant le premier intéressé par ce rachat, s’il “ne dit rien c’est qu’il n’y a rien !”.
“C’est inconfortable pour le club”
Avant la venue de Colomiers, ce vendredi (19 h, à Raoul-Barrière) pour ce qu’il estime être “un match important”, Jean-Michel Vidal, le président du directoire de l’ASBH est, lui, en colère : “Avec Pierre Caillet, l’entraîneur, nous sommes fous de douleur et outrés qu’un tel article qui ne veut rien dire ait pu être publié, râle-t-il. C’est du n’importe quoi, c’est insupportable.”
S’il y avait quoi que ce soit de concret, je serais au courant
Le chef de file de l’ASBH songe à ses troupes : “C’est inconfortable pour le club et surtout pour les joueurs qui ne savent plus où ils en sont à entendre toutes ces rumeurs”, ajoute-t-il. “Les discussions de reprise sont gérées par l’actionnaire principal, donc le maire. Je ne fais que m’occuper du club. S’il y a des tractations, ce n’est pas de mon ressort. Mais s’il y avait quoi que ce soit de concret, je serais au courant. Je n’ai pas donné un chiffre sur les comptes du club à qui que ce soit. Depuis deux ans, nous avons rencontré des investisseurs, mais aucun n’était crédible. Je crois simplement qu’il y a un “pimpin” du coin, absolument pas sérieux, qui s’est avancé en faisant courir des bruits. Voilà tout.”
Allez, on va dire que la semaine n’est pas encore terminée…
.