La lutte contre les dépôts sauvages est la priorité de très nombreuses communes héraultaises. Et certaines s’équipent de technologies récentes pour mettre fin à ces abandons clandestins. C’est le cas de Pézenas qui veut y mettre fin pour donner une meilleure image de la ville.
Des dépôts plus nombreux ont, en effet, été identifiés en hypercentre ville comme dans les quartiers populaires. Ensuite, il s’agit de limiter les frais : depuis le début de l’année, 1.300 interventions ont été réalisées pour nettoyer l’espace public.
Une campagne de sensibilisation avec distribution de flyers a pourtant été menée par la nouvelle municipalité. Mais les abandons n’ont pas cessé pour autant. Au contraire, trente procès-verbaux été dressés sur les neufs premiers mois de l’année, c’est 50 % de plus qu’en 2021, et l’année n’est pas encore terminée.
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Une caméra mobile dite “chasseur”
La cité de Molière vient de s’équiper d’une caméra mobile dite “chasseur”. L’équipement est mis à disposition par le Sictom Pézenas-Agde. Une convention a été récemment signée avec le syndicat intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères. D’autres communes pourraient en faire autant dans les prochains mois.
Pézenas s’était déjà équipée d’un piège photographique. L’investissement porte ses fruits. Il est mobile comme cette nouvelle caméra. L’équipement est déplacé à volonté d’un lieu à un autre, en fonction des besoins, là où une recrudescence des dépôts d’ordures est constatée.
Les images fournies aux gendarmes
L’installation de cette caméra discrète, qui n’est pas reliée au centre de surveillance urbain géré par la police municipale, est rapide. Elle enregistre dès qu’un mouvement est constatée. Un long travail d’identification commence derrière pour retrouver le propriétaire. Les images sont ensuite fournies aux gendarmes. Une plainte est alors déposée.
La Ville de Pézenas est bien décidée à éradiquer ces infractions, quels que soient les moyens. Elle encourage par ailleurs les Piscénois à dénoncer les auteurs de ces abandons via l’application citoyenne Néocity, ou encore d’alerter la police municipale pour qu’elle intervienne.
Les responsables des dépôts sauvages s’exposent à une amende pouvant aller jusqu’à 1.500 euros.
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