La lutte contre la vente illégale de cigarettes se renforce dans l’Hérault. Une convention vient d’être signée, ce vendredi 9 septembre, pour unir les forces contre les marchés parallèles de tabac. Il s’agit d’un partenariat entre le préfet de l’Hérault, les procureurs de Montpellier et de Béziers, le directeur départemental de la police nationale, le commandant de groupement de gendarmerie du département, le directeur régional des douanes et les présidents de la fédération départementale des buralistes.
Parmi les promesses induites par cette convention : améliorer la surveillance des bureaux de tabac par la police pour diminuer le nombre de cambriolages et vols à main armée qu’ils subissent. Et faire en sorte que les forces de l’ordre, la justice et les buralistes coordonnent leurs actions.
Une convention pour mieux lutter contre le trafic illégal de cigarettes
Les moyens de se procurer des cigarettes à pas cher sont nombreux. À commencer par les fumeurs qui vont jusqu’à la frontière espagnole pour en acheter. “Dans l’Hérault on est à une heure de route du Perthus. Il est facilement possible de prendre sa voiture, d’en ramener pour sa consommation personnelle mais aussi pour tout son immeuble” explique Sophie Lejeune, la présidente des buralistes de l’Hérault-Béziers.
Sans oublier les épiceries de nuit. Elles vendent du tabac illégalement notamment quartier Gambetta, Plan Cabane ou Figuerolles à Montpellier. “Elles nous font du tord. Elles s’implantent de plus en plus près des débits de tabac classiques pour attirer nos clients. Et elles vendent le tabac à moindre coût. Même problème avec les bars à chicha et la vente à la sauvette” raconte Jérémy Pézières, président des buralistes de l’Hérault-Montpellier.
Il faut donc accentuer le contrôle de ces supérettes défend le Préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh : “Il faut une politique stricte parce que c’est en violation à la réglementation fiscale. Et puis parce qu’on sait que par le produit issu de cette revente, des activités illégales comme le trafic de stupéfiant peuvent être financées.”
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