Les deux exploitations viticoles visitées « le Domaine familial de Puilacher » et « la cave coopérative des trois clochers » sont deux structures qui ont vécu des transformations profondes mais grâce à leur volonté savent être innovantes et s’adaptent aux mutations.
Trouver des solutions au réchauffement climatique
Cette année 2022 n’est pas épargnée, les aléas météorologiques ont encore frappé. L’occasion de revenir lors de la visite des vendanges, vendredi 2 septembre dernier avec Hughes Moutouh, Préfet de l’Hérault, les organismes agricoles, les parlementaires et élus locaux, sur les paiements de l’épisode de gel historique 2021 pour lequel tous les agriculteurs sont dédommagés. 2022 est une nouvelle année sous le signe de la canicule sans aucune goutte d’eau de tout l’été, et deux épisodes de grêle ont eu des impacts sur des secteurs très localisés. Jérôme Despey, Président de la Chambre d’agriculture, exprime : « Nous, la profession, on est très motivé, vous êtes là pour nous aider ». « Sans ces éléments perturbateurs, la récolte est plutôt correcte dans la moyenne olympique de 5 millions d’hectolitre pour le département. »
Une conjoncture compliquée
Les viticulteurs et vignerons sont victimes d’autres fléaux dont l’augmentation des prix énergétiques et de matières premières qui impactent fortement les prix de revient.
La profession agricole demande à l’Etat, aux élus locaux et aux parlementaires de les soutenir notamment :
- Pour la mise en application de la réforme assurantielle et qu’elle puisse apporter un réel bénéfice. Jérôme Despey ajoute « nous avons une obligation de résultat sur le prochain système assurantiel au 1er janvier 2023. »
- Pour un report de la date d’application du nouveau cahier des charges HVE
- Pour un partage de la ressource en eau et notamment les projets de retenues collinaires dont 6 sont déjà validés dans l’Hérault.
Le sénateur Hussein Bourgi assure : « l’Eau est l’assurance vie de notre territoire ». Quant au sénateur Henri Cabanel, lui-même viticulteur, témoigne : « Il faut parler vrai aux viticulteurs et travailler sur la résilience des exploitations dans un monde où un aléas chasse l’autre».
Le mot de la fin revient à M. le Préfet : « La viticulture est en crise permanente mais vous êtes toujours là ! »
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