À presque 23 ans, Sarah Martinez, passionnée de cosmétiques, a déjà monté sa société.
C’est l’histoire d’une Biterroise, passionnée de cosmétologie, passée de fabriquer ses propres savons à créer son entreprise de cosmétiques écoresponsables. L’histoire de Sarah Martinez, fondatrice des Essentiels de Sarah débute en octobre 2021, après avoir obtenu son BTS en cosmétologie. Laa jeune femme d’à peine 22 ans décide de se lancer dans la grande aventure de l’entreprenariat. « Ça faisait des années que je me créais mes propres savons solides. Pour moi, puis pour mes proches« , lance Sarah. Depuis toujours, elle rêve de lancer sa marque. « Mais je pensais que ça se ferait dans des années ! Puis à force de recevoir des demandes, de mes proches et surtout des copines, je me suis dit : « Et pourquoi pas maintenant ? »« .
La voilà donc partie pour monter sa société, qui verra officiellement le jour en janvier 2022. Ses produits n’ont cependant pu être mis à la vente qu’au mois de mai, le temps d’attendre les résultats des analyses toxicologiques. « C’est le plus long dans tout le processus. Puisque finalement, comme je faisais déjà mes propres produits, les compositions je les avais en tête. «
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De l’artisanat à l’état pur
Sarah n’a pas encore de locaux. Pour le moment résidente à Nîmes, la Biterroise de naissance désire revenir sur le territoire au plus vite.
« Pour l’instant je fais toutes mes productions à la maison. J’ai aménagé une pièce spéciale et surtout aux normes d’hygiène, et je fais tout à la main, à la maison « .
Tout est made in France, des composants aux emballages. L’huile d’olive, dont elle a 100 % besoin pour son savon « L’essentiel », vient d’un petit producteur de Saint-Bonnet-du-Gard. La lavande, nécessaire à la fabrication de son savon éponyme, provient de la Drôme provençale. « C’était inconcevable pour moi de me fournir ailleurs qu’en France. Même si ce n’est pas facile, puisque les producteurs ne sont pas nombreux et encore moins prêts à accepter de me fournir pour la création de savons. Mais c’était hors de question d’être incohérente dans mon cheminement« , appuie la cheffe d’entreprise. L’écologie prenant une place importante dans sa vie, Sarah a tout pensé pour aller au bout de ses démarches. Jusqu’aux cartes de visite, faîtes en papier recyclé, tout comme ses emballages. « Si ce n’était que moi, les savons ne seraient même pas emballés. Mais c’est nécessaire pour la liste des composants, les numéros de série et les dates limites « . Pour le moment, la marque Les Essentiels de Sarah propose cinq références de savons solides, pour visage et corps, vendus en 20 ou en 100 g, un shampoing solide, à base d’huile de chanvre, de pépins de raisin et à l’argile blanche de 60 g, et une huile précieuse pour corps et cheveux, dans un flacon en verre de 100 ml. La jeune biterroise est déjà en train de travailler sur un sérum et une crème hydratante.
Quelques points de ventes physiques
Depuis peu, les produits de Sarah sont en vente au Domaine Tarbouriech de Marseillan, dans un institut de Maureilhan, et dans un salon de coiffure nîmois. Cet été, la jeune femme se rend, quatre fois par semaine, sur des marchés nocturnes. Le lundi à Valras-Plage, le jeudi à Marseillan, le vendredi et le dimanche à Marseillan-Plage, de 18 h à 23 h.
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