Top 14 – Saga Toulouse : le Stade toulousain au défi à plus d’un titre cette saison

Malgré une saison qui s’annonce encore chargée pour ses internationaux, avec le Mondial en ligne de mire, le Stade toulousain veut trouver les ressources nécessaires en interne et parmi les arrivées estivales pour repartir à l’assaut d’un nouveau sacre.

Dépannage à domicile, tous travaux

Le cru 2021-2022 du Stade toulousain aurait considéré comme une franche réussite pour nombre d’écuries, avec une demi-finale en Champions Cup et une autre en Top 14. En ce sens, l’objectif fixé en début d’exercice avait d’ailleurs été respecté : « Être présent dans le dernier carré de chaque compétition pour espérer la remporter. »

Mais il faut pourtant bien avouer que, dans le club le plus titré de l’Hexagone qui sortait de surcroît d’un doublé absolument historique, cela n’est pas vraiment de nature à suffire. En tout cas pas pour cette génération toulousaine, biberonnée aux succès majeurs depuis 2019 et qui a en grande partie ramené le rugby français sur le devant de la scène à l’échelle planétaire, en s’offrant notamment un magnifique grand chelem en 2022 avec l’équipe nationale.

Le hic ? C’est aussi que le club a payé au prix fort d’être le plus gros pourvoyeur du XV de France. À la peine sans ses cadres durant des doublons qui se sont multipliés en raison des reports dus à l’épidémie de Covid, le Stade toulousain a dû tirer sur la corde de ses Bleus en fin de parcours, lesquels ont fini sur les rotules. Au Leinster ou contre Castres à Nice. Lors du séminaire organisé pour le staff fin juin, Ugo Mola et ses adjoints se sont lancés dans un profond diagnostic pour comprendre ce qui avait manqué.

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Avec une idée assez évidente en tête : éviter de nouveau cet écueil et repartir à l’assaut d’un sacre au plus vite. Il y eut un calendrier rendu démentiel l’an dernier ou les échéances internationales comme handicaps, c’est une évidence. Mais, à vrai dire, cela promet d’être du même acabit en cette saison si particulière, qui se prolongera jusqu’à une Coupe du monde 2023 où tout le monde attend de voir Dupont, Ntamack, Marchand, Baille, Cros, Jelonch et consorts soulever le trophée Webb-Ellis.

Le président Didier Lacroix en est conscient : « Ce ne sera pas une saison normale mais on n’a pas l’impression d’en disputer une seule normale (sourire). C’est quoi la normalité ? C’est notre capacité d’adaptation. » Une vertu érigée au rang de culture à Ernest-Wallon, sur le terrain et en-dehors.

Un recrutement ambitieux derrière

Didier Lacroix le sait ainsi mieux que personne : son équipe devra dénicher de nouvelles ressources en interne pour garnir un peu plus un palmarès déjà long comme le bras au printemps ou à l’été prochains. « Il faudra encore en trouver, sur la gestion d’effectif, avec la prise en compte des périodes internationales, confie-t-il. Chaque fois que Toulouse a été performant sur les fins de saisons, il l’a été sur les doublons. »

Pour ne pas tirer une nouvelle fois sur la corde de ses Bleus dont la fraîcheur sera capitale lors des rendez-vous à élimination directe dans l’ultime ligne droite, le staff doit faire monter un peu plus encore en compétence sa prometteuse jeunesse, les Ainu’u, Cramont, Mallez, Brennan, Youyoutte, Page-Relo ou Epée, pendant que les Neti, Meafou, Placines ou Tolofua assument définitivement leur statut de leaders quand les habituels patrons ne sont pas là.

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Aussi, Mola et ses dirigeants n’avaient pas attendu le diagnostic de la dernière intersaison pour identifier un besoin nécessaire, celui de ramener davantage de vitesse dans la ligne de trois-quarts. C’est fait, avec les renforts d’Ange Capuozzo, Melvyn Jaminet, Arthur Retière, Paul Graou ou Pierre-Louis Barassi.

« Nous sommes allés chercher une tendance, confirme Lacroix. Ce recrutement me semble assez judicieux sur nos intentions de jeu et le rugby que l’on veut produire. J’ai pleinement confiance en ce groupe. » Parce que, s’il est une constante à Toulouse, c’est celle de ne pas se renier. « Il faut retrouver ce petit supplément d’âme qui nous caractérise depuis la nuit des temps, notamment sur les saisons où on récolte les lauriers, conclut le président. Cette équipe est en osmose avec sa génération, elle a la puissance et l’attractivité pour embarquer tout le monde avec elle. » Et, chacun sait que lorsqu’elle est en marche…

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