Plusieurs associations de protection animale ont procédé à une saisie sur un terrain proche de la voie verte à Junas, dans le Gard. Le propriétaire du terrain a été brièvement placé en garde à vue ce jeudi. Il est sous le coup d’une plainte de la SPA de Nîmes pour actes de cruauté. C’est la justice qui décidera des éventuelles poursuite à son encontre. Sur ce terrain en friche, près d’une centaine d’animaux, chevaux, ânes, moutons et volailles dans un état pitoyable. Après vérification de leur état de santé – quelques uns notamment des porcs qui se seraient nourris des cadavres d’animaux risquent d’être euthanasiés – ils seront accueillis dans les bouches du Rhône ou dans le Gard.
C’est Mathilde, 22 ans, qui emprunte régulièrement cette voie verte à Junas qui a alerté la SPA. “J’ai aperçu ce terrain en friche avec des carcasses de voitures dans tous les sens, où les animaux se blessaient. Des baignoires remplies d’une eau verte, marécageuse. Pas de nourriture. Il y avait un chien en extrême mauvais état, d’ailleurs on vient de le retrouver mort (.. ) pour moi, il y a _maltraitance, cruauté, il y a tout._.”.
La SPA de Nîmes a porté plainte pour acte de cruauté. Cela faisait plusieurs années qu’elle avait le propriétaire du champ dans le collimateur. “Depuis 1992, des plaintes sont déposées, précise Caroline Pelfrène, sa vice-présidente. Des cadavres partout, dans les poubelles. Pas d’eau, pas de nourriture Cette fois enfin, ça aboutit“
“Le retour qu’on a c’est que c’est quelqu’un qui a été dépassé par les événements. Qui fonctionne à la vieille époque : des animaux qui meurent de faim, ce n’est pas grave” Caroline Pelfrène, vice-présdidente de la SPA de Nîmes
Le propriétaire, après une brève garde à vue, a été libéré.
De nombreuses associations ont été contactées pour récupérer les animaux.
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