À l’occasion de la Fête médiévale des Caritats, tradition biterroise très enracinée dans la culture locale, le Colbac a manifesté rue de la République samedi dernier pour dire oui aux traditions sans effusion de sang comme les Caritats et non aux traditions violentes comme les corridas. Au cours de l’action menée par une vingtaine de militants, près de 600 tracts ont été distribués aux passants. L’association qui lutte pour l’abolition de la corrida explique “ la tauromachie sanglante n’est pas l’identité de Béziers car elle est un facteur de clivage et divise la population. Elle n’attire que très peu de Biterrois qui sont majoritairement indifférents ou opposés aux corridas. La tauromachie s’impose et perdure au détriment de la véritable culture occitane parce que la municipalité est au service du milieu taurin et de ses intérêts. Les corridas nuisent à l’image de Béziers car elles sont cruelles, archaïques et en totale contradiction avec les avancées et les attentes sociétales en matière de condition animale“. Pour le Colbac il est urgent de tourner la page des traditions qui font souffrir des êtres sensibles. Les anticorridas évoquent Les taureaux et les chevaux de corrida éprouvant la peur, la douleur et ce, en toute conscience. Au travers de cette manifestation, les bénévoles de l’association clament “ aujourd’hui c’est inadmissible de leur infliger volontairement des actes de cruauté dans un but de divertissement. Les armes sont des pointes et lames d’acier qui transpercent le taureau, achevé à coups de poignard puis mutilé sous les applaudissements “. Le Colbac revient sur les propos du juge correctionnel du tribunal de Béziers, lors du procès de la SPA contre les acteurs de la tauromachie biterroise, le 5 mai 2021 “Le taureau ne peut que souffrir et son agonie peut être plus ou moins longue “. Le Colbac s’indigne face à la barbarie dans la ville de Béziers.