“Nous nous exprimons d’une seule voix, forte et constructive, concernant le tracé de la ligne LGV Montpellier-Perpignan qui menace notre territoire”, écrit l’association Alerte LGV Thau (ALT). Pour protester contre le tracé de la ligne à grande vitesse, elle a réuni près de 250 personnes ce dimanche à Mèze, pour installer une chaîne humaine sur la Via Domitia. Les manifestants demandent “un tracé moins rectiligne, pour une meilleure insertion territoriale”.
Ce n’est pas la première action de l’association, crée en janvier. Elle dénonce plusieurs points du projet, comme la “construction d’un viaduc de 28m de haut face à la Crique de l’Angle” qui traversera notamment la commune de Poussan, sur 1,5 kilomètre, 25 mètres au-dessus des têtes, ou “l’ensevelissement d’une partie de la Via Domitia”.
Cette LGV, c’est 150 km de ligne ferroviaire entre Montpellier et Perpignan, d’ici 2040. L’objectif, c’est que les voyageurs puissent gagner, à terme, 18 minutes sur un trajet Paris-Barcelone. Le projet devrait coûter 5,5 milliards d’euros. “À 3 jours de la remise du rapport des commissaires enquêteurs (rapport qui est rendu suite à l’enquête publique qui a totalisé plus de 1200 contributions), cette action est un véritable coup de force”, se félicite Félix Caron, président d’ALT.
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