Hier, le mercredi 9 Mars 2022, Génération Zemmour a organisé une action de tractage devant
l’Université Paul Valéry en début d’après-midi avec une vingtaine de leurs militants, plus des
personnes cagoulées et armées (gants coqués, gazeuses, matraques téléscopiques), membres du
groupuscule Jeunesse Saint Roch, connus pour avoir déjà agressé et revendiqué l’attaque des
membres du SCUM le 5 décembre 2019. Leurs faits de violence ne s’arrêtent pas là étant donné
qu’ils ont également mené une attaque contre le Barricade, un bar associatif de la ville, le 11
décembre dernier, faisant un blessé.
Deux semaines avant le 4ème anniversaire de l’attaque du commando armé à la fac de droit, pour
mater des étudiants qui contestaient les mesures du gouvernement, nous voyons ce tractage comme
un événement hautement symbolique, d’intimidation à l’encontre des étudiant-e-s.
S’ils ont été tenus à l’extérieur de l’université pendant toute leur action, lorsqu’ils sont finalement
partis et après plus d’une demi-heure d’insultes de leur part sur des membres de syndicats étudiants
et globalement contre toute personne ne partageant pas leurs idées racistes et nationalistes, les
militants armés qui étaient avec Génération Zemmour ont agressé gratuitement des étudiant-e-s
avec une béquille, avec l’appui d’un homme en moto armé d’une gazeuse grande capacité à
poignée qui mettait des coups de pied en fonçant sur la foule. C’est d’ailleurs lui qui a récupéré
toutes les armes de Génération Zemmour avant de s’enfuir sur son véhicule.
La montée de l’extrême-droite au niveau national n’est pas à prendre à la légère. En effet, il n’est pas
difficile de démontrer dans plusieurs villes la présence, au sein des rangs des militants Reconquête,
de militants nationalistes, violents, néo-nazis et racistes. Si Génération Zemmour, l’organe de
jeunesse du parti, souhaite se donner une image lisse et démocratique, nous ne sommes pas dupes :
ce parti regroupe des militants armés, violents et prêts à en découdre physiquement pour leur
idéologie réactionnaire, contre les étudiant-e-s, contre les travailleur-euse-s, contre la classe que
nous défendons.
Face à l’extrême droite, aucune complaisance.
Ni oubli, ni pardon !